Suivant la présente configuration de l’arène politique sénégalaise, il est très
apparent que l’ancien Ministre d’Etat Karim WADE, fils d’Abdoulaye WADE, et
l’ex Premier Ministre et bras droit du pape du ‘’SOPI’’, Idrissa SECK se sont
érigés en adversaires les plus redoutables de l’actuel Président de la République
Macky SALL, pour les présidentielles de 2017.
Karim WADE en prison certes,
mais toujours dans ses manœuvres pour la massification de sa troupe en vertu de
renverser le MAQUIS en 2017. Jusque là candidat du PDS en 2017, l’homme de la
« Génération du Concret » persiste avec ses visite-audiences. A cet
effet, il a récemment reçu le Chef du « Grand Parti » El Hadji Malick
GACKOU, Pape DIOP « Bokk GISS GISS » entre autres. De l’autre coté, le Président de
« REWMI » se rapproche encore des populations en sillonnant le
territoire semblablement au Candidat Macky SALL lors de sa conquête du
pourvoir. Idrissa SECK, constant dans
ses convictions politiques, ne rate nullement l’occasion de se défouler contre
le régime actuel : ‘’Dekk bi doxul ‘’ dit-il toujours.
Force est de rappeler que ces deux
ténors de l’opposition, malgré un objectif et appartenance politiques communs,
ne se sont jamais croisés les chemins. L’on se rappelle qu’en 2012 IDY attestait
avoir dit au Président WADE que deux choses auraient été à l’origine de sa
chute : son fils Karim WADE et son amour ardent de s’agripper au pouvoir. Sa
critique avait dégénéré à une dénonciation de la dévolution monarchique du pouvoir
sous prétexte d’un ticket présidentiel à voter au parlement le 23 juin 2011. Une
date historique dont les émeutes qui en ont résulté ont contribué en grande
partie à la chute du Président Abdoulaye WADE en 2012. Une chute sur laquelle
travaillait jour et nuit le Président de «REWMI». Seulement, selon des sources diplomatiques,
IDY avait semé ses propres graines de déclin dans le régime de WADE. Il s’avère
que WADE-FILS s’en était pris à lui, Premier Ministre d’alors, après s’être
informé qu’IDY s’intéressait du bilan de santé de WADE-PÈRE. D’où le début des
hostilités. Des accusations telles que les milliards sur les chantiers de
Thiès, puis atteinte à la sûreté de l’Etat, entre autres, lui ont valu la
prison. .
Curieux sommes-nous de savoir donc, est-ce qu’une alliance contre le MAQUIS en 2017 est
envisageable si Karim reste en prison, ou si un des deux candidats passe au
second tour ? En tout cas, si leurs antagonismes perdurent, il est clair
que MACKY en tirera d’avantages.
En tout état de cause, entre IDY et KARIM, ce sera soit un jeu d’échec à distance, soit une ‘’insociable sociabilité’’.
Par DIOP Mamadou
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